Le praticien professionnel est le plus souvent animé d’un puissant désir de vouloir venir en aide aux autres.
Ce désir nait le plus souvent d’une histoire qui fait écho avec les difficultés personnelles ( physiques ou psychiques) qu’il a rencontré lui-même, au cours de son existence, et qui dès lors en connaissant » le prix » souhaite alors, par les moyens de résolutions de ces inconforts à sa disposition en faire bénéficier celles et ceux qui sont en proie à ces mêmes difficultés.
Toutefois, ce désir louable de vouloir aider les autres ou d’entreprendre une activité de relation d’aide, ne doit pas être au détriment de la personne aidée. Il y a une grande différence entre: vouloir et être capable d’aider les autres, et se mettre en posture de vouloir les aider en espérant secrètement et intimement se « Sauver » soi-même.
L’aide proposée à une personne en difficulté doit alors être JUSTE et ADAPTEE et la personne aidée ne doit en aucun cas être une « surface de projection » émotionnelle du futur praticien née de sa propre histoire personnelle n’appartenant en aucun cas à l’autre.
Pour illustrer concrètement cet état de fait, il est possible de prendre le cas de praticiens qui, devant certains cas de souffrances humaines et devant le sentiment d’injustice qu’ils vont parfois en éprouver, vont alors parfois prendre le risque de sortir du champ strict de leur compétences en proposant des solutions à leur interlocuteur qui seront hors de leur cadre d’activités et qui dès lors prennent le risque de faire plus de mal que de bien, pourtant nourris de la noble intention initiale de vouloir le bien de l’Autre.
Ou encore, le praticien professionnel pourra se sentir parfois complètement démuni dans le cadre de son activité de relation d’aide, et sera alors dans l’incapacité de savoir dire « NON » de manière ferme et bienveillante, en prenant là aussi, le risque de « s’épuiser lui-même » et au final de ne plus être efficace pour personne. Par exemple: L’appréhension de dire “non” peut-être vécue par le praticien , comme un sentiment envers lui-même de ne pas être “bon” ou “bienveillant” et va créer chez lui un sentiment de culpabilité puissant qui aura pour effet de l’affaisser ou de l’amoindrir énergétiquement. Montesquieu écrivait: « le mieux est l’Ennemi du Bien ».
Cette volonté de “faire plaisir” va alors devenir une mauvaise alliée tout en étant pourtant à la base nourrrie humainement d’une volonté de bienveillance.
Une belle phrase à la portée symbolique puissante et évocatrice illustre elle aussi de manière imagée, comment dès lors nous sommes dotés des meilleurs outils d’interventions, ces outils malgré leur qualité peuvent-être mis en défaut: » Donne à l’Homme de travers, le moyen juste et le moyen juste agira de travers ».
Pour être efficace dans une relation d’Aide, les dispositions et les compétences personnelles du praticien , nécessitent donc de celui-ci, « d’être le plus droit possible » en optimisant par des outils de gestion relationnelle simples et pertinents et qui sont proposés dans cet atelier de développement personnel émotionnel. Ces outils optimiseront vos compétences et vos capacités à savoir mettre à distance de façon bienveillante et ferme certaines demandes de clients. En décidant de vous les approprier, ceux-ci vous permettront de répondre à ces demandes, en les sélectionnant et en les hiérarchisant afin de les communiquer à votre client sans que celui-ci ne s’en offusque, ni que le praticien ou la praticienne n’en ressente en retour: de la culpabilité.
Cet atelier propose dans cette perspective, des mises en situations concrètes dans le cadre d’une relation: praticien/client, qui seront déclinées ensuite sous forme de « jeu de rôles » avec des solutions adaptées, pour chaque cas extrait de situations réelles, de sortie de « jeux ».